Quand le capitaine Ash Blackfeather manque de se noyer suite à un abordage désastreux, la sirène Aphrodite Koralli le sauve d’une mort certaine en échange d’un serment inviolable : le Baiser de la Sirène. Liés par contrat, ils devront s’apprivoiser et collaborer, pour le meilleur et pour le pire. Embarquez, si vous l’osez, pour une romance fantasy pleine de péripéties, où le désir est roi et où la faucheuse rôde, jusqu’à ce que la mort les sépare.
Quelles sont tes inspirations ?
“ Tout d’abord, il faut savoir que je suis une très grande fan de Disney depuis que je suis toute petite, une passion fortement encouragée par mon père qui adorait l’attraction Pirates des Caraïbes du parc Disneyland et a stimulé mon imaginaire au cours de longues heures à jouer aux Playmobiles ensemble. Aussi, mon tout premier livre écrit en 2007 était sur des pirates, c’était donc un retour aux sources et une sorte d’hommage à mes premiers pas dans l’écriture.
Ensuite, il faut savoir que j’ai tendance à écrire sur ce qui me terrifie et, puisque j’ai été traumatisée par l’attraction Phantom Manor quand je devais avoir 3 ou 4 ans, cette histoire a nourri mon imaginaire depuis le berceau et a développé en moi une vraie obsession pour les manoirs hantés d’inspiration victorienne, et plus particulièrement les mariées fantômes. Et puisqu’on dit toujours jamais deux sans trois, je me suis aussi inspirée du conte d’Andersen « La Petite Sirène » avec des éléments du conte originel qui me semblaient importants de remettre en valeur après trop d’édulcoration Disney.”
Quelles étaient tes intentions en créant tes personnages ?
“ Déjà pour comprendre Ash et Aphrodite, il faut savoir que j’ai 32 ans, donc les minets de 20-25 ans, ça ne me fait plus fantasmer, raison pour laquelle Ash est un DILF (Dad I’d Like to F*ck, désolée ce n’est pas très classe) totalement assumé ! J’ai choisi un homme mature, avec un passif, du vécu et surtout un charme arrogant qu’il ne doit qu’à ses expériences passées. Aussi, puisque la piraterie était un véritable melting-pot de cultures et d’ethnies en tous genres, Ash est d’origine indienne. Quant à Aphrodite, j’ai voulu mettre la protagoniste féminine au coeur de l’intrigue : on suit ses choix, c’est elle qui met le grappin sur Ash et le fait sien, elle encore qui vit cette aventure pour réaliser ses propres rêves et fantasmes. Et puisque les sirènes ne sont pas juste jolies, je voulais une créature enchanteresse capable d’être extrêmement dangereuse.”
Pourquoi faut-il lire Jusqu’à ce que la Mort nous Sépare, selon toi ?
“C’est une belle histoire d’amour, de complicité et de choix, sur fond d’aventure spicy avec une touche d’épouvante. De plus, c’est un tome unique, vous aurez donc un début et une fin, et il se pourrait que vous recroissiez très prochainement les fils d’Ash dans d’autres romans. Peut-être même connaissiez vous déjà certains personnages grâce au Royaume des Pécheurs, ma saga d’urban fantasy LGBT.”
À qui dédies-tu cette romantasy ?
“À ma femme, que j’ai toujours retrouvée malgré les embuches, aux femmes de mon âge qui veulent des hommes capables plus âgés qu’elles (parce que le age gap ça peut être méga sexy quand c’est entre personnes majeures consentantes), à tous les lecteurs et lectrices qui veulent vivre un moment à la parfaite jonction entre l’été et l’automne (Halloween), et à tous ceux et celles qui ont un jour rêvé d’être pirate ou sirène et de trouver leur moitié pour nager dans les eaux troubles de l’amour.”